cette symphonie dans mon crâne
résonne encore
la disharmonie des âmes
et leurs sombres accords
vêtues de voiles sombres
clamant en chœurs sauvages
voici venir les ombres
des sirènes sans âge...
surgies de nos esprits
levant haut la baguette
elles orchestrent les scories
des vrilles qui nous guettent
je suis la triste alto
et sur mon instrument
j'accompagne en lamento
les murmures du vent...
sur ton corps saignent tes gammes
et nos chants s'entremêlent
sous mes mots les arpèges infâmes
de nos souffrances jumelles.